mardi 1 septembre 2009

vendredi 3 juillet 2009

L'an 01


"Le saule fleurit ses branches après le départ du voleur"

Buson


samedi 30 mai 2009

Quel passagier son io...

Ca doit être à peu près ça.

Le temps, l'existence et la mort

Intro: L'H est le seul qui se sait mortel et a donc un rapport au temps particulier. Vous me pardonnerez de pas vous faire le chapelet de questions métaphysique. Vous savez ce qui vous pose problème. On va directement passer aux réponses, votre serviteur aimerait maintenant pouvoir entamer ses révisions de spé anglais qui pressent un tantinet.


Qu'est ce qu'exister?

  • Celui qui existe, c'est étymologiquement celui qui est dans une mise à distance. Right: L'animal est dans les limites du réel, l'H lui dépasse le réel pour les l'infini des possibles= la liberté. Sartre: L'H existe d'abord, il se définit ensuite. L'existence précède l'essence. Liberté donc car pas d'essence mais existence n'a pas de sens, est absurde.
  • A l'horizon cependant, une limite: la mort, quoi qu'on fasse de notre existence.

Quel sens peut avoir l'existence d'un ê voué à mourir?

(désolée de vous décevoir on ne va pas répondre dans le cours. Mais ne vous pendez pas pour autant, si vous voulez absolument une réponse, j'ai une!)

  • Nous savons que nous sommes mortel en voyant mourir les autres mais surtout en faisant l'expérience du temps qui s'écoule et ne peut se rembobiner. L'instant est ce qui est là et pourtant est insaisissable. Passé est passé, avenir encore à venir. Donc les temps n'est pas une chose, c'est plutôt ce dans quoi baignent les choses, ce que dit Kant quand il parle de cadre spatio-temporel: le temps et l'espace sont des cadres dans lesquels NOUS nous inscrivons.
  • Bergson: Deux formes de temps: le temps mesuré par l'horloge: une ligne discontinue et le temps que l'on vit à l'intérieur de nous, continu et indivisible, flux qui s'écoule en charriant le passé vers l'avenir. Mais pour Bachelard, Bergson sacrifie la liberté car on ne peut se débarrasser de notre passé qui détermine alors notre présent. Le temps vécu de Bergson anticipe l'avenir, donc la mort.
  • On fait quoi alors? Est ce qu'on doit en profiter u max au risque de faire tout et n'importe quoi? Mouai... sinisme et dépression hein...

Faut-il apprendre à mourir?

  • On peu pas remplir une vie en divertissement pour éviter l'ennui. Écoutez donc Pascalichon! Et puis St Paul: Sachant que demeurer dans ce corps, c'est vivre loin du Seigneur, nous sommes plein de hardiesse et préférons quitter ce corps pour aller auprès du Seigneur. Platon: l'âme par la mort peut rejoindre le monde des Idées. Mais les croyants ne sont pas tous des suicidaires en puissance! Certains puisent dans leur foi une énergie de vie et aussi sont libérés de l'angoisse de la mort et du sentiment d'absurdité de la vie.
  • Epicure: la mort n'est rien puisque quand elle est là nous ne sommes plus. Ie la mort est un processus naturel, on meurt car on a la chance d'ê vivant.
  • Comment vit-on alors chiard? Heidegger= 2 modes d'exister: Le mode inauthentique: gérer son temps comme un stock et ê efficace en besognes quotidiennes et ê englué dans... le conformisme anonyme de la dictature du "on"!!!! Le mode authentique: se laisser couler dans le flux de la durée, comprendre que le temps est l'essence même de notre ê.








Voilààààààààààààààààààààààààààààààààà! Le programme est terminé! Maintenant au boulot bande de glandus! Allez on relit!

vendredi 29 mai 2009

Le Bonheur

Intro: Bonheur= but ultime de l'existence. Se différencie du simple plaisir de la possession d'un objet. Kant: Le bonheur est la satisfaction de toute nos inclinations tant en multiplicité qu'en intensité et en durée. Ceci n'est qu'un idéal de l'imagination. Pourtant on s'obstine, les philosophes aussi: recherche de la sagesse car sagesse= condition du bonheur.

Bonheur et Sagesse

  • Opinion: Bonheur= satisfaire tout ses désirs. Mais les désirs sont infinis et celui qui a les moyens financiers finira par désirer des trucs qu'ils ne pourra acheter (amour, liberté...). Calliclès: seuls ceux dont les désirs ne dépassent pas leur capacité de les satisfaire sont heureux, ce n'est donc pas possible pour ceux pour qui ça n'est pas la nature.
  • Rester optimiste? penser qu'on peut tous atteindre la sagesse en maitrisant les désirs. Descartes: Vaincre ses désirs plutôt que la fortune. Selon les stoïciens il faut abolir tous les désirs car on les subit alors qu'ils viennent de nous même. On ne peut pas choisir de désirer qqch, mais choisir de se laisser emporter par le désir ou non: mes désirs dépendent de moi, je peux agir sur eux.
  • Il ne s'agit pas de supprimer tous les désirs mais il faut les convertir en volonté. Désirs+pulsions # volonté+raison. Grecs: Pour ê heureux il faut ê sage et donc maitriser ses désirs et ne satisfaire que ceux qui sont en accord avec la nature. Donc ses besoins, donc on est un animal. Mais chez l'H il existe aussi le besoin d'amour, le besoin de reconnaissance, le besoin d'apprendre...
  • -->être heureux= être sage=maitriser ses désirs selon l'ordre de la nature mais présence d'autres besoins.

Le bonheur et l'ennui

  • Modérer ses désirs = privation des plaisirs intenses. Mouai. Vie morne.
  • Mais Schopenhauer: Tout H, fut-il un sage, éprouve, dès que son désir est comblé, de l'ennui. Plaisir de courte durée puis nostalgie due désir car absence de désir. Mais désir aussi souffrance, tension, inquiétude!
  • Pour s'en sortir, Bergson: Il n'y a que les artiste qui connaissent des moments de grace: la joie dans l'activité créatrice. (pour les autres: rien, pardon...)
Le bonheur et la mort

  • Donc bonheur précaire, d'autant plus que vivant en société le bonheur de l'H dépend aussi de celui de la société et environnement malheureusement très instable. D'où la question des grecs sur le meilleur régime politique. Platon et Aristote: Bonheur pour l'H=vivre dans une société juste ie qui lui permet de s'accomplir, d'ê à la place qui lui convient compte tenu de ses aptitudes, données par la nature..
  • La même chez les utilitaristes modernes: Stuart Mill: Bonheur individuel durable que si la sécurité est garantie ie si chacun obéit aux lois non par peur du châtiment mais par la conviction que son intérêt est que le +grand nombre de gens soient heureux. Niveau encore jamais atteint!
  • Christianisme: pas possible car bonheur terrestre illusoire et bonheur= royaume de Dieu.
  • Kant: Raison Pratique (qui guide notre conduite) a une contradiction: elle exige le bonheur (satisfaction des désirs égoistes) et une conduite morale (=désintéressée). Elle postule donc l'immortalité de l'âme et l'existence de Dieu car alors bonheur= récompense à la conduite morale. Donc pas de bonheur direct mais le sentiment du mérite et l'espoir d'un bonheur après la mort et dans cette vie la tranquilité d'esprit car nous faisons au mieux.

samedi 23 mai 2009

La Culture

Intro: La culture est spécifiquement humaine, contrairement à l'animal qui est un ê de nature et qui réagit par instinct avec des réponses pré-définies qui ne varient pas avec le temps ou avec les individus.. Chez l'H il y a des éléments qui viennent de la nature (corps, besoins...) et des éléments qu'il a élaboré lui même (langue, mode de vie, techniques...). Alors est-ce que la culture développe par rapport à la nature ou bien par rupture?


Nature et culture


  • Bataille: La culture est une négation de la nature, en effet l'H n'accepte pas la nature comme elle est donc il la transforme (objets et outils) et transforme ce qu'il est en tant qu'animal (il s'éduque et mute moralement)
  • Rupture totale? Il travaille à partir de ce que lui donne la nature, les matières premières mais le produit fini ne garde aucune trace de l'élément naturel donc négation de la nature en partie seulement.
  • L'éducation n'est pas non plus négation de l'animalité car toujours des besoins en nous. Il n'y a pas toujours d'instinct agissant en nous (par ex. les comportement suicidaires et l'instinct de survie). De plus une réponse qui varie selon les individus ne correspond plus à la définition d'instinct.
  • Pour les besoins: existent bel et bien ( respirer, se nourrir...), mais il y a une différence H/Animal: la manière de les satisfaire. Si l'animal absorbe ce que lui fournit la nature, l'H choisi ses aliments et les consomme selon un rituel qui diffère selon les cultures.
  • Présence de rituel chez l'H fait dire à Edgar Morin: L'homme est un être bio-culturel. En effet le naturel est toujours pris dans la culture et on ne peut retrouver un comportement totalement naturel. Ex: si on veut "faire l'amour comme une bête" on ne pourra que mimer les gestes, installer une mise en scène= des gestes culturels.

Culture est liberté


  • Donc Morin= L'H possède des besoin mais peut choisir (aliments, heure, lieu...), il est donc libre. Attention! On vient de donner une définition de la nature humaine et toute définition est contradictoire à la liberté car on ne peut se battre contre sa nature.
  • Sartre: la nature humaine n'existe pas. --> texte du coupe papier. Le coupe papier est fabriqué par un artisan pour répondre à un besoin: il remplit donc cette fonction, il coupe du papier, c'est sa définition, sa nature. Et l'H? Si il existe une nature humaine, il a aussi une fonction et un créateur... Dieu! Sartre montre donc que si on garde le principe de nature humaine, on est obligé de croire en Dieu et la liberté humaine est ruinée. Pour Poulou, l'existence précède l'essence, l'H n'est d'abord rien, il ne sera qu'ensuite. C'est donc au cours de son existence qu'il se définit à travers la mise en œuvre d'un projet existentiel (pas seulement construire sa petite personnalité mais surtout poser devant tous les H une certaine définition de l'humain qu'il pourra avoir à justifier face aux autres. Liberté. responsabilité.)
  • Mais si pas de nature humaine, plus rien ne nous unit fondamentalement! Si on ne partage rien avec l'autre, il reste étranger. A cela réponse de Sartre deees années plus tard: à fin de faire revivre la gauche, il trouve un principe fondamental: la fraternité. Fact: au fond on a tous la même origine et la même fin (il mollit JP, ça fait un peu du réchauffé là). Donc JP esquive la nature et trouve la condition humaine.
  • Mais est-ce que ça ne favorise pas le différentialisme (thèse selon laquelle les H sont fondamentalement définis par une culture propre à leur groupe)? Même si le différencialisme cherche à imposer la reconnaissance de l'égale valeur de toutes les cultures, il a juste enfermé les individus dans leur culture et les a séparés.

La diversité culturelle: à nier ou à préserver?


  • Nier la diversité culturelle serait nier un fait: tu sors pas de Jouvet comme d'H4. Qu'entend on par culture? Un ensemble de coutumes, des modes de vie, des cultures, des pensées... Qui sont exprimées dans des langues qui véhiculent un rapport au omnde spécifique. Un culture= un monde, voilà qui met à distance les H qui ont des cultures différentes, d'où la rareté des mariages mixtes.
  • La mondialisation des échanges économiques a t elle favorisé la recss mutuelle des cultures? Ben plouf, au lieu de s'enrichir mutuellement, elles sont tombées sous le joug de la culture américaine qui leur a imposé le consumérisme , l'individualisme et l'hédonisme. Baaaah!
  • Claude Levi-Strauss: La diversité culturelle rend la collaboration féconde mais cette dernière entraine l'uniformité culturelle? Voilà le PB. Solution: Même si cette contradiction est insoluble, le devoir sacré de l'humanité est de préserver la diversité et continier à colaborer, donc il faut éviter un particularisme aveugle qui reserverait le privilège de l'humanité à une race, une culture ou une société; il faut ne jamais oublier qu'une humanité confonue dans un genre de vie unique serait une humanité osifiée.

vendredi 22 mai 2009