mardi 21 octobre 2008

Interwiew d'Hermann

En ce jour fort pluvieux nous avons causé sur un bout d'interview d'Hermann. Il se trouve que je n'ai pas super envie de vous scanner la doc. Par conséquent vous allez attendre un peu les vacances et je ferais un article spécial pour télécharger les dossier scannés ça sera plus pratique. Mais pas besoin de l'interview pour ce résumé puisque justement, le cours a consisté à simplement dégager ce que voulais dire Hermann (ça vous rappelle la philo? fantastique!).

Il est bon de dire auparavant pour situer un peu la musique dans le cinéma de dire que celle ci a fait son apparition dès le cinéma sourd: un pianiste était dans la salle de cinéma et improvisait tout le long du film. Avec l'arrivée du cinéma parlé en 1917, la musique de film prend la dimension de composition.

Donc Hermann nous dit trois choses:

  • La musique cimente une œuvre cinématographique: elle a une fonction unitaire. Hermann la crée avec des motifs qui sont des leitmotivs que l'on retrouve tout au long du film, minimalistes et donc très repérables.
  • "La musique apporte ce que les acteurs ne peuvent pas dire" On retrouve ici la vision qu'avait Berlioz de la musique lorsqu'il composa son poème symphonique "La symphonie Fantastique": c'est un narrateur omniscient qui anticipe la suite des évènements avant que les personnages ne se doutent de quoi que ce soit. Pour Hermann la musique a un rôle psychologique: elle approfondit la personnalité d'un personnage comme en complément d'Hitchock qui basait ses films plus sur l'ambiance que sur le personnage et son évolution.
{Petite paranthèse ici sur Citizen Kane d'Orson Welles dont la musique a elle aussi été composée par Hermann.
C'est l'histoire d'un homme qui possède quasiment le monde entier. C'est au départ un jeune garçon arraché à ses parents pauvres par une femme pleine aux as qui décide de devenir son tuteur. A sa majorité on le retrouve qui s'est approprié la plupart des journaux américains. Le film raconte son ascencion puis sa chute qui est due à son égoïsme (bon alors là vous irez lire un résumé plus précis sur internet!).
Nous avons analysé la scène d'ouverture du film. Regardez la bien, et considérez la conclusion que l'on en tire.:
Image: Atmosphère de conte de fée, château merveilleux comme sortit d'un cauchemar qui ressemble par ses grilles à une prison. Atmosphère brumeuse, jeux de miroirs, jeux des apparences.
Musique: Des cuivres graves qui jouent des notes longues, tritons, mélodie qui n'évolue pas sur quelques notes: c'est une marche. Arrive le motif de l'oeuvre, celui de Rosebud, la luge de son enfance, la luge de son innocence: quatre notes jouées au vibraphone.
On a donc un effet d'enfermement.
Ici Hermann se sert du leitmotiv qui apparait ici comme une variante du Dies irae (tout n'est que vanité). Puis viennent le quatre notes de Rosebud qui annonce la fin du film au spectateur qui l'oubliera aussitôt}

  • Pour conclure Hermann dit que la musique du cinéma est de son temps et peut se permettre toutes les avants-gardes possibles (ici les dissonances par exemple).

2 commentaires:

Roland a dit…

Mais commençons par le début ? Tu nous as dit qui était Hermann ? Parceque je vois pas trop ^^

Laure a dit…

Ah oui mais je partais du principe de qui lisait connaissait un peu le programme du bac musique... Hermann c'est le compositeur de la musique du film la mort aux trousses!