Donc notre petit Wagner. Il compose une tétralogie: le Ring. ce sont 4 drame musicaux construits sur le principe du leitmotiv: le motif conducteur.
Dans l'extrait écouté qui est tiré de l'Or du Rhin, 3 filles du Rhin rencontrent un nain difforme et disgracieux qui essaie de les séduire. Elles se moquent de lui. Donc là un motif ondoyant (arpèges): le Rhin. Ensuite un personnage vient raconter au nain l'histoire du trésor du Rhin: il n'y a que celui qui renonce à l'amour qui peut s'en saisir. Arrive le thème du renoncement: le nain choisit le trésor et quitte l'amour car les jeunes filles se sont moquées de lui. A ce moment là commence le drame et le thème de l'anneau qui tourne en rond et qui débouche sur le thème du Valhalla (la maison des dieux) qui est menacé car né de la fascination pour l'or. On a donc toujours un thème qui en engendre un autre dans un procédé symbolique.
{Il faut préciser que Wagner fait construire un théâtre qui clos la mode du théâtre à l'italienne où l'on vient pour se montrer et pas pour écouter la musique. Installation communiste du théâtre: chacun à la même enseigne. De cette manière la salle est concentrée vers le spectacle. La musique est mise en fosse et semble venir de nulle part: on ne voit pas l'orchestre.}
Après la digression sur Wagner, on revient sur le poème symphonique avec Richard Strauss (pas celui des valses s'il vous plaît, je veux bien vous apprendre à danser sommairement mais une autre fois!).
Pour un petit repère, c'est celui qui a fait Ainsi parlait Zarathustra, dont l'une des thème est repris dans le fameux Odyssée de l'espace. Il a écrit beaucoup de poèmes symphoniques et d'opéras et a été influence par Liszt et Wagner. Il est surtout connu pour son orchestration et sa recherche d'alliages inédits. Il recherche la clarté avec des effectifs énormes.
Ce monsieur là a composé un Don Juan d'après le texte qu'un romantique: Lenau. Dans cet opéra DJ est un héros qui n'est pas un homme bouillant mais qui est pris d'un grand dégoût.
On a donc écouté deux extraits.
Le premier est l'ouverture de l'opéra: un début conquérant fière et héroïque avec des timbres rutilants, des rythmes soutenus et pointés, une ligne mélodique ascendante.
Le second est le thème de Dona Anona: une femme vertueuse. Ses valeurs s'étirent dans une grande ligne mélodique. Strauss écrit pour un orchestre mais réussit à avoir le son de la musique de chambre. Arrive ensuite le thème de la possession.
Nous avons ensuite abordé du même compositeur Till L'espiègle, un poème plus narratif, un rondeau pour grand orchestre. Till est un paysan un peu foufou qui fini par mourir de la peste. Mais il est aussi un personnage historique de la libération flamande. Cependant Strauss ne retient que la dimension du conte. Il y a donc une intro en "il était une fois" puis arrive le perso de Till, grotesque et joyeux. Lors de la condamnation de Till il y a des tambours et de temps en temps des pieds de nez de Till. Après l'exécution l'âme de Till Survit.
Milles excuses pour ce cours un peu compliqué et touffu, sens les extraits audio c'est dur de suivre. J'espère néanmoins que vous avez saisis l'essentiel. Pour plus de précisions, vous pouvez toujours poser quelques questions auxquelles je m'efforcerais de répondre...
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