- On fait à tout moment l'xp des autres, pourtant, c'est bien obscur... autre= alter ego= un autre comme moi. Paradoxe: à la fois différent et identique à moi.
- Moi= identité profonde qui réside en ma cs, lieu impénétrable par les autres autres. Moi non plus je ne peux pas savoir ce qu'il y a dans le moi des autres. Donc il m'est impossible de savoir qui est l'autre, je l'assimile alors à tout ce m'est extérieur. Quoi faire?
- Solipsisme: tout ce qui occupe ma cs n'appartient qu'à elle, est construite par elle, l'autre est donc aussi un produit de ma cs, pas d'existence hors de ma cs. Position intenable: solipsisme produit pour un autre: nie et affirme son existence à la fois.
- Attitude la plus courante: Prendre acte de l'xp originaire: il y a des autres comme moi pourvus d'une cs. En effet inférence analogique: je vois l'extérieur de l'autre, le corps, il ressemble au mien, moi avoir cs, lui aussi cs.
- Objection votre honneur: dès sa naissance l'enfant fait la différence entre autrui et une chose et pourtant ne raisonne pas Mais l'inférence permet non pas de trouver une cs # à la mienne mais comme la mienne. l'autre est donc identique et pas diff. Est ce donc immédiatement que j'interprète l'autre comme alter ego?
Husserl
- Rappel: cs= activité donatrice de sens= fait du donnés sensible un monde humain. Donc monde humain constitué par la cs Pareil pour autrui? Solipsisme?
- Noooon! Pas Husserl! Pour lui l'autre # le monde. Les autres sont des sujets qui comme moi donnent du sens au monde. Monde habité par moi et aussi d'autres. Curious: le monde appartient d'avantage aux autres qu'à moi (ben oui ils sont 6 milliards et moi 1)...
- Diff. choses/autrui: on peut faire le tour des choses, celui des autres non, autrui résiste tj., il n'expose que son comportement. Je ne peux que toucher ce corps, mais je sais aussitôt qu'il est habité d'une cs: comportement immédiatement significatif. Ex: le type au pied de l'arbre. Donc pour Husserl: sorte d'intuition mais analogie: COMME seul le fait l'humain.
- H. ne veut pas de raisonnement dans le reconnaissance d'autrui car raisonnement peut faillir (nazis disculpés). Installation alors d'une proximité innée entre moi même et l'autre. Mais tj. proximité quand je suis avec l'autre?
Sartre
- Appui sur la séparation sans mettre en q. l'existence de l'autre comme humain.
- Autre= celui par lequel je suis vu, son regard (sujet) me fait objet. L'enfer c'est les autres: je suis soumis aux regard jugeant des autres, même en leur absence car j'intériorise ce regard/jugement: xp de la honte.
- Regard terrible car me révèle à moi même: je me vois et me sais comme le regard de l'autre.
- Mais alors, autrui qu'un juge pour moi même? Pas de véritable rencontre, seulement un rapport d'objectivation réciproque?
Levinas
- Le moi est incapable de sortir de lui même, solitude foncière: l'autre est absolument autre: inconnaissable. Mais tout de même une relation avec autrui car il se donne à nous: le visage, face sensible. Mais sa présence consiste à se dépouiller se cette forme sensible. Visage= mystère: se donne et en même temps sa garde, manifestation et retrait. Mais vulnérabilité l'emporte: autrui= pauvreté.
- Vulnérabilité se lit sur le visage: appel au meurtre ET injonction à ne pas tuer. Désir du meurte ne nait pas face à un animal mais face à ce qui transcende tout pouvoir.
- En même temps: visage d'autrui désarmant: je ne peux plus pouvoir: peux plus exercer une puissance mais que répondre à son appel. (nazis? ont gommé le visage de l'autre en le noyant dans la nudité du corps + en le rasant. n'est alors plus que du corps)
- L'autre m'appelle : je suis égoiste primaire mais je ne peux pas ne pas lui répondre. Visage d'autrui= donation d'autrui, dénuement: je ne peux pas le regarder comme un paysage , le dévisager. Cet appel du visage de l'autre ne nie pas mon identité au contraire, c'est dans cet appel que le moi découvre son identité. Être moi= ne pas pouvoir me dérober à ma responsabilité face à autrui. L'unissité du moi c'est le fait que personne ne peut répondre à ma place.
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