Morale= ce qu'on doit faire; mœurs= ce qu'on fait= diversité des cultures, admis sans difficultés.
Diversité dans la morale? Si oui petit pb: ici on peut tuer et pas là?
Donc mœurs=relatif=particulier et morale nous parait absolue=universelle
Les règles morales sont donc acquises ou bien innées? les hommes qui les enfreignent restent ils des hommes ou bien sont ils des monstres?
Les règles morales: des conventions
- Distinguons le bien du bon et le mauvais du mal. Mauvais et bon=vécu par le corps. mal et bien= posé par l'esprit. Des fois les deux coïncident (ex: le viol) ou bien au contraire sont opposés (l'onanisme).
- Sade: la morale est contre nature car interdit certain moyens de se procurer du plaisir (présupposé: la rechercher du plaisir est naturelle)
- Nietzsche: morale imposée par la trad. judéo chrétienne et on lui obéis par crainte d'un jugement ou des remords. Donc pas d'utilité dans la morale.
- De l'autre coté, Bertham et Stuart Mill, les utilitaristes anglais: il faut des règles morales pour imposer aux individus de respecter le bien commun car il y va de leur intérêt personnel. Postulat: c'est compatible. Et effet, Adam Smith: si on comprend son intérêt perso, on comprend qu'il coïncide avec l'intérêt général.
- Pour eux la morale n'est pas arbitraire elle répond à des enjeux qui obéissent à la des raisons. Coïncident elles à la Raison? Pas tj. les raisons changent avec les époques, les sociétés... Comment respecter des règles morales qui nous semblent arbitraires?
Les règles morales: des exigences posées par la Raison
- Et si on critiquait Stuart Mill: il ne fait pas la distinction moral/utile. Par exemple: c'est utile au bonheur commun des faire progresser les css scientifiques en pratiquant des ex. médicales. Mais pas tj. moral et notre cs oppose un "non, on ne doit pas". Donc morale motivée par le respect de la personne humaine indépendamment de tout calcul d'intérêt.
- Kant: La morale est libre car désintéressée: elle s'affranchit des intérêts particuliers. Élévation: au lieu de défendre mon beefsteak j'affiche mon mépris à l'égard de considérations de ce genre ne mentant ni ne volant. Morale= désintéressée= universelle car sans rapport avec la singularité de chacun. Si une loi est universelle, elle est morale.
- 2 lois par Kant! Agis de telle sorte que tu puisses vouloir que la maxime de ton action soit considérée comme une loi universelle et Agis de telle sorte que tu traites l'humanité en toi et en autrui jamais comme une moyen mais toujours comme une fin. IE: pas le droit de te servir des autres et de toi comme de choses. Ce sont des impératifs, ie des formules ayant valeur de commandement.
- 2 sortes d'impératifs chez Kant: impératif hypothétique= subordonne l'ordre qu'il donne à une fin. Donc un simple moyen relevant de l'habileté ou de la prudence. Par ex: qui veut la paix prépare la guerre. impératif catégorique: ordonne sans condition. Le seul à être moral à proprement parler car concerne non pas le contenu de l'acte ni son résultat mais uniquement sa forme par rapport à une exigence d'universalisation. (concentrez vous les mecs parce que c'est c'est pas simple ça!)
La loi morale a-t-elle toujours raisons?
- Notre cs morale n'est pas capable de nous dicter quoi faire dans toutes les situations. Par exemple le coup du medecin pris entre deux exigences morales: dire la vérité ou préserver le malade... Ou alors faire la guerre pour protéger la démocratie? La fin justifie t elle les moyens?
- Aristote: Il nous dit prudence (est mère de sureté! haha!) la Raison est capable de discerner en fonction de situations tj. singulières ce qu'il fait faire. On ne cherche pas le Bien mais le meilleur: fais de ton mieux! La Raison ne suffit pas, il faut aussi de la sensibilité.
- Rousseau-Caliméro: Conscience, CONSCIENCE!! Instinct divin... cs morale trouve sa source dans la sensibilité: embryon chez le primitif de cette cs morale sous forme de pitié spontané à la vue d'un congénère en detresse. Mais attention, morale par les affects entraine excès (dieu sait que Jean-Jacques en a fait)
- Kantounet est là pour nous sauver de la surenchère: fait découler les exigences morales de la Raison pratique. Raison théorique= celle qu'on utilise dans les processus de connaissance et Raison pratique= celle qu'on consulte pour décider de l'action à entreprendre. Donc avec ça moins de risques et l'universalité de la morale est garantie.
- Mais Charles Peguy râle contre son rigorisme: Guère étonnant que Kant aie les mains propres, il n'a pas de mains! ie pas de rapport avec le réel, il demande à l'homme l'impossible.
- Kant: Je m'aperçois que si je peux accepter le mensonge, je ne peux, en aucune manière, vouloir une loi universelle qui commenderait de mentir. ici travail de moraliste: il définit les règles de la morale. Il sait la difficulté d'agir moralement mais dit seulement que la morale en tant que tel ne peut consister qu'à énoncer des impératifs catégoriques que le mieux que puisse faire un h. est de s'en inspirer. Pour Kant liberté humaine= faculté de l'homme à s'élever au dessus des passions et d'écouter la voix interieure de la Raison pratique.
1 commentaire:
Coucou petite Laure !
Tu as fait quelques fautes dans ton article =O En effet, dans le premier chapitre, c'est Bentham et non Bertham. Puis, t'as écrit "la des raisons" =O
Sur ce, bonne fin de vacances, petite Laure ^^
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