Qu'est ce que l'État?
- État= entité abstraite. On ne voit jamais que le territoire, la population et le gouvernement. Le gouvernement, la police, l'armée, la justice etc... ne sont que les organes de l'État.
- L'État agit en tant qu'instance de pouvoir sur des gouvernés. Il n'y a d'État que lorsqu'il y a distinction gouvernant/gouvernés. Société sans État? L'autorité politique non-étatique repose sur un pouvoir individualisé qui s'incarne dans un homme (société primitives et monde féodal) alors que le chef du gouvernement ne fait que représenter l'État. Il n'y a État que lorsqu'il y a institutionnalisation du pouvoir politique: individus désignés pour exercer une autorité limitée, au nom de l'État.
- État= une institution, un territoire avec des frontières définies, une capitale administrative, une même monnaie, une armée nationale, une langue officielle... L'État enclot à l'inverse des empires tournés vers la conquête.
- Renaissance= apparition de l'État nation: souveraineté du Roi transférée à la nation qui est le cadre de la communauté politique régie par des institutions et des lois communes.
- Sieyes: Une nation est un corps d'associés vivants sous une lois commune. =contrats noués entre des êtres rationnels. Nationalité librement adoptée et permet à l'étranger de se considérer comme citoyen. Hugo: l'unité d'une nation résulte du sol, du climat, des circonstances...
- État du latin status, ce qui est stable, qui dure, qui est permanent. Le Prince de Machiavel peut donc garder le pouvoir en s'élevant au dessus des intérêts particuliers et en servant l'intérêt général. L'intérêt général légitime donc les décisions du chef de l'État. Tout État est donc une République (=chose publique). Ceci renvoie à la dimension de l'universalité, la rationalité.
- Q. importante car ces deux notions déterminent la légitimité du pouvoir de l'État: le pouvoir arbitraire est contraire à l'intérêt général et est un retour à la force. Faut-il qu'un État ne fasse jamais usage de la force?
- Machiavel: séparation morale/politique: Le Prince doit gouverner tantôt comme un homme (avec les lois) et tantôt comme une tête (user de la force, de la crainte, de la ruse) car les hommes aussi sont des bêtes et parce que certaines situations mettent en péril l'ordre et l'unité politique de l'État. La fin justifie les moyens= amoralisme? non, immoralisme: le Prince est soumis à une morale supérieure et ne doit reculer devant rien pour défendre l'État qui reste ainsi un bon État.
- Bon État? Antiquité: cité juste= celle dont la loi juridique reproduit la loi naturelle. Sophistes: lois juridiques=conventions humaines, l'homme décide ce qu'il veut sans tenir compte de la nature. Quel est le meilleur régime alors?
- Platooooon! La République: meilleur régime= celui qui institue la justice à partir de la raison universelle. Justice=
- La sagesse: une raison éclairée (=pour ceux qui commandent)
- le courage: combattre et se défendre (=pour ceux qui défendent)
- La tempérance: éviter les désordres engendrés par les excès. (=aux autres)
- SO, pour Platon notre copain, le meilleur régime= l'aristocratie, cité gouvernée par des philosophes rois, des intellectuels sans aucun privilèges, qui se soucient uniquement de l'unité organique de l'État dans lequel se fondent les individus. Individus niés= totalitarisme? De plus le philosophe doit avoir le pouvoir car il a le Savoir absolu de ce qu'est la Justice. Mais... c'était pas l'argument de Staline? Diantre
- Mais Annah Arendt, super woman, l'une des rares philosophEUH vient sauver la mise à Platounet. Mais non gros benêts! Le totalitarisme n'a pas la Raison pour principe mais la déraison! Les individus sont atomisés: sans repères et près à faire n'importe quoi, sans liens sociaux. Chez Platon, notre ami qui aimait manger à poil, c'est la Raison qui gouverne la cité idéal et uni les homme.
- Enfin bon c'est tout de même une utopie... Oui mais ce n'est pas pour autant inutile, Manu lui dit que La République nous indique l'essence même de l'État et ce que l'État réel doit viser.
- Mais bref! C'était pas franchement la question de départ. Boudiou, quel est le meilleur régime!!? Deux théories:
- La théorie de droit divin qui reprend l'épître aux Corinthiens de St Paul (lisez cette épitre attentivement mesdemoiselles vous serez... charmées...): Il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu. Et celles qui existent sont constituées par Dieu. = Dieu garantit le caractère raisonnable du pouvoir politique. Bossuet: L'autorité royale est soumise à la Raison. Absolutisme dans la Bible: Celui qui résiste à l'autorité, se rebelle contre l'ordre établit apr Dieu.
- Théorie du contrat social: le pouvoir politique vient d'un accord entre les hommes. Souveraineté du peuple: chaque individu décide de s'associer et de renoncer à son droit naturel (s'auto-gouverner) pour le confier à une autorité qui s'exerce sur tous. Démocratique?
- Hobbes défend l'absolutisme: pour instaurer la paix civile profitable à chacun il est nécessaire que tous confient le pouvoir en un homme ou en une assemblée (Léviathan) qui dispose d'un pouvoir absolu puisqu'au dessus de la loi. En effet Hobbes est contemporain des G. Civiles en Angleterre: pour lui la fin de la politique= la sécurité.
- Rousseau: fin de la politique= la liberté(pas d'accord avec Hobbes: comment être en sécurité quand on dépend du bon vouloir d'un seul homme?). Mais commeeeent garder sa liberté en quittant l'état de nature (vous savez les hommes avec les pommes): la démocratie! pouvoir par et pour le peuple (pas la population) où l'ensemble des citoyens (pas les individus) écoutent leur Raison (pas leurs passions) dans l'intérêt général, pour la volonté générale (pas l'intérêt perso). MAIS!! Volonté générale n'est pas la volonté majoritaire! Rien de garantit que la volonté du plus grand nombre soit l'expression de la Raison! Bon. C'est possible que qu'un petit nombres d'hommes prétendent ê à l'écoute de la Raison et décident donc sans consulter le peuple. Rousseau= démocratie moderne mais aussi totalitarisme: Robespierre et Staline...
Les critiques de l'Etat
- Woooh! Régime démocratique capable de nier les individus!!
- Nietzsche (notre révolté de service): L'État est haïssable: L'État, le plus froid des monstres froids: Machine à détruire la vie, la création.
- Les anarchistes (Stirner, Proudon, Bakounine): critique de TOUT État, son abolition est le premier contenu du prog. Rév. L'intérêt général est un alibi dont se sert l'État pour nier l'individu. Manque de nuance? Risque de dérive vers le terrorisme!
- L'État de droit fait distinction entre pouvoir légitime et pouvoir arbitraire: défense de la constitutionnalisation du pouvoir politique: soumettre ceux qui gouvernent aux grands principes de la constitution. Le premier État de droit= État libéral dont la finalité est la garantie des libertés individuelles qui correspondent aux droits naturels de l'homme= penser, s'exprimer, s'associer= défense du pluralisme politique. L'État n'est qu'un arbitre= n'intervient que quand la sécurité est menacée et en toute neutralité. (Locke)
- Montesquieu= théorie sur la séparation des pouvoirs: Pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il , faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. M. vise à la foi absolutisme et despotisme de masse.
- État libéral est il le meilleur représentant de l'État de droit? S'oppose au despotisme, à la tyrannie, défend les libertés individuelles. MAIS! favorise l'individualisme et la dépolitisation= risque d'une dictature. Super Annah l'a dit du nazisme. Mais tout de même, différence État totalitaire (l'État est partout, même dans la vie privée et soumet à l'idéologie officielle)/ État libéral (garantit la vie privée). Mais celui çi intervient pourtant de plus en plus dans nos vie (santé, éducation...)
- La république now: Rousseau: la volonté générale gouverne et les individus sont obligés de lui obéir. (obligé: interne; contrainte= extérieur, physique). Ceux en désaccord avec la volonté générale ne peuvent pas raisonner et s'excluent du contrat. Interdiction des partis politiques qui selon lui son l'expression d'intérêts particuliers. Faire taire son intérêt particulier exige une éducation, d'où l'importance de l'instruction publique dans le modèle républicain.
- Reproches au modèle: illusion de croire à la Raison universelle et qu'un individu soit capable de s'y soumettre. de plus les valeurs républicaines de liberté et d'égalité sont contradictoires! la liberté c'est aussi être libre de dominer les autres et l'égalité est le renoncement à ce la. Buen. Chez nous les libéraux les lib. ind. sont garanties à la condition de na pas nuire à autrui (oui mais si le chef ferme l'entreprise et licencie son personnel...). D'autre part l'égalité est celle des droits et pas des conditions.
- Marx râle: égalité des droits abstraite! L'homme riche a plus de droits que l'homme pauvre. Le libéralisme sort l'argument du mérite. et oui mais certains sont riches pour d'autres motifs! héritent et jamais ne méritent!
Tocqueville, p509
Est ce que la démocratie garantit la liberté?
Non: le despotisme est possible même dans une démocratie car les individus ne visent que leurs petits plaisirs perso. L'Etat leur garantit et profitent de ce que les "citoyens" ne prennent plus la peine de réfléchir librement. Réflexion et liberté oubliées au profit du confort et de la sécurité.
C'est au nom de la liberté que Tocqueville fait la critique de la démocratie.
= tyrannie de la majorité dans les démocraties: Dans les temps d'égalité, les H. n'ont aucune foi les uns dans les autres à cause de leurs similitudes; mais cette même similitude leur donne une confiance presque illimité dans le jugement de l'pinion; car il ne leur parait pas vraisemblable qu'ayant tous des lumières pareilles la vérité ne se rencontre pas du côté du plus grand nombre.
Non: le despotisme est possible même dans une démocratie car les individus ne visent que leurs petits plaisirs perso. L'Etat leur garantit et profitent de ce que les "citoyens" ne prennent plus la peine de réfléchir librement. Réflexion et liberté oubliées au profit du confort et de la sécurité.
C'est au nom de la liberté que Tocqueville fait la critique de la démocratie.
= tyrannie de la majorité dans les démocraties: Dans les temps d'égalité, les H. n'ont aucune foi les uns dans les autres à cause de leurs similitudes; mais cette même similitude leur donne une confiance presque illimité dans le jugement de l'pinion; car il ne leur parait pas vraisemblable qu'ayant tous des lumières pareilles la vérité ne se rencontre pas du côté du plus grand nombre.
2 commentaires:
Merci pour tes fiches Laure, je crois que tu es la sauveuse des fleimards de TL ^^ Alléluia à toi, ô grand chef lol :)
Coucouu Laure, j'ai eu de bons échos au sujet de ton blog alors je suis venue y faire un petit tour^^
Comme dis Laura... tu es notre sauveuse lol merci bcp!
En tout cas mtn je saurais où venir quand mon cours manquera un peu de... clarté !
Bisous :)
Rafaella!
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